Une question de sexe à pile ...

Publié le par Lone Ghazael

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Quand j’étais enfant je me suis toujours demandée ce que pouvait bien faire la dame en photo avec un cylindre métallique sur le visage aux pages « bien-être et santé » du catalogue de la Redoutable.

Depuis, la petit fille a grandit et compris ce que la dame pouvait en faire mais est restée sur sa faim ; elle ne l'avait toujours pas son joujou ...

Un soir, ingénument j’ai posé la question à mon homme :

- Dis-moi chéri, tes copines d’avant utilisaient des sex toys ?

- Quelle drôle de question, ben la dernière en date avait vaguement un canard qu’elle laissait trainer dans la salle de bain sans conviction

- Tu veux dire que tu n’as jamais fait joujou avec ta copine ?

Ouf je me sentais moins ringarde du coup, je lui ai lancé

- Ecoute doudou, j’ai très envie d’essayer ces trucs … et me suis tue devant son visage surpris, gêné qui se fermait … Ben quoi ? Qu’est ce qui ne va pas ?
- D’abord je suis étonné que tu n’en aies pas un. Et paffe dans la gueule, comment interpréter cette remarque, et poursuit-il, je n’en vois pas l’utilité … warning scène de jalousie en vue !

Il ne voyait pas d’un bon œil faire ménage à trois avec un copain électrique qui ne dit jamais non. Il faut dire qu’il avait de bonnes raisons de se montrer méfiant face à cet amant de petite taille caché dans le tiroir. L’ami vibrant et son sens du rythme qui mène au 7e ciel, sans faillir ni faiblir. Cette entreprise s’annonçait plus corsée que je ne l’imaginais, il fallait le convaincre à la fois de son innocuité – non, chéri il ne te remplace pas – et de son efficacité – un des meilleurs jeux érotique qui soit, tu verras -

Au cours d’une séance de magasinage, j’ai fait en sorte et l’air de rien de nous retrouver dans une de ces nouvelles boutiques « porno-chic » de la capitale. Depuis mes premières découvertes dans les catalogues VPC, le sex-toy s’est beaucoup démocratisé et "glamourisé" ; Plus beaux et plus chers, ils ont déculpabilisé et démystifié le plaisir « gratuit » féminin et l'empty sex.


- Ooh cool, tu connaissais cette boutique ? Viens on rentre, … dis-je innocemment

Une véritable caverne d’Ali bobo érotique. Nous allions de rayon en rayon à la découverte de fouets décorés de strass, de masques et menottes en cuir stylé, du « titille néné » Nipple balm, des jeux de strip Poker ou encore du très torride CD Peep show pour un lap-dance très privé.

Mon homme curieux, visiblement plus détendu, lisait le mode d’emploi qui accompagnait des boules de geisha dans leur version design suédois minimaliste. Le moment était venu de revenir à la charge.

- La vendeuse m’a dit qu’il avait une collection de sex-toys au premier, viens on va voir…

A l’étage, se trouvait une petite pièce aux lumières tamisées. Une vendeuse, en tailleur chic, attendait derrière un comptoir où, sous verre tels des objets de musée, on pouvait admirer une dizaine de modèles des plus funs au plus effrayants, des plus discrets aux plus performants… mes yeux allaient de l’un à l’autre quand la dame à l’allure sans faute s’est discrètement approchée de nous avec un sourire et une voix des plus suaves :

- Messieurs dames, bienvenus chez Maitre Yoba. Voulez-vous essayer un objet vibrant… ?

Quel accueil… !!! Nous nous sommes retenus de pouffer d’un rire nerveux et gêné face à autant de professionnalisme décalé. Ambiance « Sex-fiction » dans ce décor design aux murs noirs : Dark j’adore !!

- Hummm, hummm, me suis raclée la gorge avant de lui demander, je cherche quelque chose de discret, excluant ainsi le modèle « speed Rabit » dont les dimensions exagérées et les fonctionnalités compliquées ne m’inspiraient pas confiance. Je veux quelque chose de performant, sans trop de gadgets si je puis dire.

- Le plus simple est ce « rouge à lèvres ». Petit et passe partout, il se glisse facilement dans votre sac à main.

- Euuuhhh ce n’est pas que pour un usage perso dis-je en regardant amoureusement mon homme, histoire de lui faire comprendre qu’il faisait parti du jeu.

- Bon alors je sais ce qu’il vous faut. Elle sorti de derrière les « fagots » une élégante boite blanche avec une inscription dorée dessus : GiGi


Gigi, dernier modèle très design, avec plusieurs vitesses. Matière douce et lisse, forme et proportions bien étudiées. Performant avec ses deux moteurs distincts, il est spécialement conçu pour stimuler le point G … d’où son nom.

Gigi l’amorosso, le plus beau tech- toy jamais rencontré ; tout en beauté avec d’irrésistibles vibrations ; j’en suis tombée amoureuse sur le champ. Mon homme, cet être doué d’intelligence et de sensibilité, commençait à fondre devant mes yeux qui brillaient. Je l’ai achevé d’un sourire coquin dévastateur ; Il n’a pu résister à l’idée de me faire plaisir et de me l’offrir.


Et depuis, Gigi est devenu notre nouvel ami, une histoire d’amour pas comme les autres, elle est vibrante et (presque) sans fautes…



(Cette chronique avait été rédigée pour Un Blog Nommé Désir)

Publié dans Sexe in the city

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